Les 4 questions à se poser avant de lancer un projet en impression 3D

Les 4 questions à se poser avant de lancer un projet en impression 3D

« Révolutionnaire », « innovante », « rentable »… les adjectifs sont nombreux autour d’une technologie disruptive comme la fabrication additive. Beaucoup en parle, de plus en plus de secteurs industriels s’en servent, mais concrètement… quelles sont les bonnes questions à se poser avant de se lancer dans une production en impression 3D ?

1/ Quelles fonctions doit remplir ma pièce ?

C’est sans aucun doute la première question à se poser. Elle va structurer votre cahier des charges techniques et nous guider dans le choix des technologies adaptées et des matériaux. L’impression 3D permet de réaliser des prototypes mais aussi des pièces en série. Mais au-delà de cette distinction, il est nécessaire de définir les objectifs que vos pièces devront atteindre :

  • Valider un volume
  • Tester une fonctionnalité
  • Optimiser le poids de la pièce d’origine
  • Réduire le temps d’assemblage de pièces grâce à un design optimisé

2/ Dans quel contexte sera-t-elle utilisée ?

Valider un volume ou un design n’a pas les mêmes implications qu’une utilisation d’une pièce dans un contexte technique. Dans le premier cas, l’esthétique primera, dans le second différents paramètres seront à prendre en compte.

Les technologies de stéréolithographie (SLA) sont à privilégier pour des états de surfaces lisses et une excellente précision des détails.

Le FDM (Dépôt de fil) quant à lui est adapté à des utilisations plus techniques offrant des propriétés variées. La résistance à la chaleur, aux vibrations, ou encore à l’effort mécanique impliqueront des choix techniques spécifiques en termes de matériaux.

L’impression 3D offre désormais des solutions performantes et des matériaux avec des propriétés techniques complètes. Les pièces imprimées sur nos machines peuvent résister à un environnement supérieur à 100°C. Au-delà des propriétés thermiques, ces gammes de filaments techniques donnent généralement de meilleures résistances chimiques et mécaniques aux pièces imprimées du fait de leur composition.

3/ Quelles sont mes contraintes de fabrication ?

Le délai et le volume de pièces sont généralement les deux contraintes les plus impactantes à prendre en considération. Elles viennent d’ailleurs souvent opposer la fabrication additive à des technologies plus traditionnelles comme l’injection plastique ou le thermoformage. Chez THIRD nous considérons au contraire que rien ne les oppose. L’impression 3D est complémentaire à celles-ci. Elle permet d’être plus réactif sur les délais notamment dans les phases de conception et de prototypage. En d’autres termes, il est plus rapide et moins coûteux de modifier un fichier 3D que de fabriquer un nouveau moule !

La dimension des pièces est une donnée d’entrée essentielle qui va orienter notre bureau d’études sur tel ou tel moyen de production, en fonction de la taille du plateau ou du bac d’impression.

Chez THIRD nous pouvons désormais imprimer du plus petit au plus grand puisque nous sommes équipés d’une MASSIVIT 5000 permettant de produire en impression 3D des pièces mobobloc jusqu’à 1.80m de hauteur.

4/ Quel fichier 3D doit-on fournir pour imprimer une pièce ?

C’est une question récurrente qui donne lieu à des réponses multiples ! Il existe un grand nombre de formats de fichier 3D. Certains sont plus appropriés à l’impression 3D comme le .step ou le .stl et sont reconnus pour leur interopérabilité entre les différents systèmes.. Pas d’inquiétude  si vous ne disposez pas d’un fichier .stl,  notre bureau d’études est habitué à en recevoir bien d’autres types et se charge de les convertir en fonction des technologies retenues.

Il vous reste des questions que nous n’avons pas abordées dans ces quelques lignes ?
C’est tout notre rôle d’y répondre et vous conseiller mieux dans votre projet d’impression 3D.

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